Aujourd'hui mercredi c'etait broderie, bon jusque la tout allait bien
Je prends un taxi (j'ai toujours des problemes avec les taxis) il m'emmene a destination, je brode et je papote. Sympa.
En principe je redescends dans mon taxi une dame collegue de broderie, aujourd'hui elle me dit ne pas redescendre avec moi, mais avec une autre dame sans que personne ne me propose de prendre leur voiture, sur le coup j'encaisse mais j'apprecie plus ou moins. Car la ou on vit s'il n'y a pas d'entraide, enfin bon apres on s'etonne qu'il y ait encore des guerres.
Tout le monde s'en va et mon taxi n'arrive pas, je reste seule, je m'inquiete et l'on peut repond que mon taxi est a la porte mais que la securite ne veut pas le laisser rentrer, securite, securite. Il est nouveau, je le verrai apres. Mais la porte est loin pour y aller a pieds et mes copines habitantes du camp, et dont le coup de telephone a la securite est le sesame, sont toutes parties.
Je peste, je cherche quelqu'un en russe bien sur, pourquoi faire simple, enfin ouf j'y arrive et je peux sortir de ce maudit camp.
Je monte enfin dans le taxi, qui est nouveau, qui ne me connait pas et qui ne comprend rien de ma future destination, je rale encore un peu plus.
Enfin, j'arrive devant le supermarche, je commence mes courses en pensant bon tu ne vas pas t'enerver tout est rentre dans l'ordre ; j'arrive au rayon charcuterie.
La charcuterie est sensiblement la meme que chez nous sauf que la preparation n'est pas la meme. et que les russes n'achetent pas en tranches. Il y a depuis seulement quelques mois une deuxieme machine a couper le jambon dans cette ville de 200 000 habitants, capitale de l'ile.
Bon, dans la vitrine un jambon cru italien, cher, mais bon c'est pour nous les expats donc faisons marcher le commerce, en russe j'essaie de dire que je veux 6 tranches. La dame s'affaire, prend un couteau et se prepare a couper les tranches au couteau!
J'interviens, non, non, a la machine s'il vous plait, elle s'execute, mais voila.................la machine a jambon est collee contre le mur et le chariot ne fait pas son va et vient en entier, les tranches sont coupees a la moitie, la dame tire dessus, et met dans la barquette de la charpie de jambon.
J'interviens, je montre qu'il faut reculer la machine, elle comprend que je veux la barquette, non je veux six tranches entieres (pour le prix tant qu'a faire) elle remet la barquette dessous et continue.
J'abandonne, cela sera des miettes de jambon, esperons qu'il soit bon.
Vous pensez que c'est fini, et bien non,,,,,,,,,
j'arrive a la caisse, trois de mes articles ne passent pas, la caissiere les donne a sa voisine, je pensais qu'elle allait voir les prix, non elle les passe a sa machine et la caissiere me dit de les lui payer, je me retourne mais trois caissieres papotent, en me barrant le passage je parle un peu haut,
cela commence a bien faire
Enfin j'arrive a payer la deuxieme note, mais pendant ce temps mes affaires que j'avais commencees a ranger etaient restees sur le premier tapis, et la premiere caissiere avait continue a passer ses autres clients au milieu de mes courses, tout etait melange.
Je vais craquer, je le sens,
Enfin je retrouve mon taxi, et je rentre chez moi dans une boue pas possible car depuis trois jours la temperature est positive et la neige fond, ce sont des torrents d'eau dans toutes les rues,
Enfin je vous rassure je tiens le choc car demain, si tout va bien, je prends l'avion et je rentre quelques jours en France.
Cela va me faire du bien.
